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Nourriture pour les Témoins de Jéhovah réfléchis
“‘Mais toi, tu ne cesses de chercher pour toi de grandes choses. Ne continue pas à chercher. Car voici que je fais venir un malheur sur toute chair’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘et vraiment je te donnerai ton âme pour butin dans tous les lieux où tu iras.’”
Avertissement: ce site ne prétend pas détenir la vérité. Le lecteur devrait être capable de faire preuve de discernement, examinant soigneusement les Écritures pour voir si ces choses sont ainsi. (Actes 17:11)
Eric Wilson
Jéhovah a-t’il toujours eu une organisation?
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Eric Wilson est un Témoin du Canada qui administre le site beroeans.net. Il a dernièrement mis en ligne plusieurs vidéos sur le thème de l'identification de la vraie adoration. Le texte ci-dessous est la retranscription de la deuxième partie de cette série, Jéhovah a-t’il toujours eu une organisation? Je vous laisse découvrir ses conclusions, qui ne manqueront pas de vous surprendre. N'hésitez pas à contre-argumenter dans l'espace commentaires.

Dans une série de vidéos sur Youtube j’ai avancé l’idée d’appliquer les critères que nous, témoins de Jéhovah, utilisons pour déterminer si les autres religions sont vraies ou fausses… sur nous-mêmes. Et donc, ces mêmes critères, ces cinq points, six maintenant, nous allons les utiliser pour examiner si nous aussi nous remplissons les critères que nous attendons des autres religions. Cela semble un test équitable. À chaque fois que j’aborde ce sujet avec des amis, je reçois une kyrielle d’objections qui sont tellement constantes que j’en déduis que ce n’est pas vraiment leur pensée, mais des pensées qui leur ont été implantées durant des années – je n’aime pas utiliser ce mot – d’endoctrinement. Car ils disent pratiquement les mêmes mots, dans le même ordre.

Laissez-moi vous donner quelques exemples.

Cela peut commencer par: “Mais nous sommes la vraie organisation, nous sommes l’organisation de Jéhovah, il n’y a pas d’autre organisation. Où irions-nous?” Et ça continue avec quelque chose dans ce genre: “Ne devrions-nous pas être loyaux à l’organisation? Après tout, qui nous a enseigné la vérité?" Et "Si quelque chose ne va pas, nous devrions attendre Jéhovah. Nous ne devrions pas prendre les devants, pour sûr. D’ailleurs, qui bénit l’organisation? N’est-ce pas Jéhovah? N’est-ce pas évident que sa bénédiction est sur nous? Et quand tu y penses, qui d’autre prêche la bonne nouvelle sur toute la terre entière? Il n’y a personne d’autre qui fait cela.”

La façon de dire est à peu près toujours la même, comme un flux continuel de pensée. Et j’en viens à réaliser que personne n’a jamais vraiment pris la peine de faire une pause et réfléchir dessus. Alors, c’est ce que nous allons faire. Est-ce que ces objections sont valables? Considérons-les une par une.

Une des premières choses qui vient à la suite de ‘c’est la vraie organisation’ – qui n’est une fait qu’une simple affirmation – est la question: ‘où irions-nous ailleurs?’. Ensuite, parallèlement à celle-ci, on vous citera les paroles de Pierre à Jésus. On dira: “souviens-toi, quand Jésus a dit à la foule qu’ils devraient manger sa chair et boire son sang, et qu’ils s’en allèrent tous, et alors il se tourne vers ses disciples et leur demande: ‘vous aussi, vous voulez vous en aller?’ Et que dit Pierre?” Et pratiquement sans aucune exception– et j’ai eu cette discussion durant ces années avec plusieurs frères – on répétera les mêmes paroles que Pierre a dit: ‘où irions-nous?’ N’est-ce pas ce que vous croyez qu’il a dit? Et bien, jetons un œil ce qu’il a dit en réalité. Vous le trouverez dans le livre de Jean, chapitre 6, verset 68. "Jésus donc dit aux douze: “Vous ne voulez pas vous en aller, vous aussi, n’est-​ce pas?” Simon Pierre lui répondit: “Seigneur, vers qui irions-​nous? Tu as des paroles de vie éternelle."

“Vers qui”, il emploie le mot ‘qui’, “vers qui irions-​nous?” et non pas ‘où, irions-nous’.

Et là, il y a une belle différence. Voyez-vous, où que nous soyons, nous pouvons aller vers Jésus. Nous pouvons nous retrouver seul, au fin fond d’une prison, le seul vrai adorateur en ces lieux, et nous tourner vers Jésus. Il est notre guide, il est notre Seigneur, il est notre roi, il est notre maître, il est tout pour nous. Pas “où”. Où indique un endroit. “Nous devons aller vers un groupe de personnes, nous devons être en un endroit, nous devons être dans une organisation. Si nous devons être sauvés, nous devons être dans l’organisation. Autrement, nous ne serons pas sauvés”. NON, la salut vient si on se tourne vers Jésus, non pas en étant membre ou en étant affilié à un groupe. Il n’y a rien dans la Bible qui indique que nous devons appartenir à un groupe en particulier pour être sauvés. Vous devez appartenir à Jésus, et en effet, c’est ce que dit la Bible. Jésus appartient à Jéhovah, nous appartenons à Jésus et toute chose nous appartient.

En raisonnant sur le fait que nous ne devrions donner notre confiance à aucun homme, Paul dit au Corinthiens, qui faisaient exactement la même chose, ce qui suit en 1 Corinthiens 3:21-23: “Que personne donc ne se glorifie dans les hommes; car toutes choses vous appartiennent: que ce soit Paul ou Apollos ou Céphas ou le monde, que ce soit la vie ou la mort, que ce soient les choses présentes ou les choses à venir, toutes choses vous appartiennent; vous, de votre côté, vous appartenez à Christ; Christ, de son côté, appartient à Dieu.”

Donc, c'est le premier point.

“Mais quand-même, vous devez être organisés, non? Vous devez avoir une organisation qui fonctionne.” C’est ce que nous avons toujours cru, et ensuite vient une autre objection, à chaque fois, “Jéhovah a toujours eu une organisation”. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai, car jusqu’à la formation de la nation d’Israël, il y a 3500 ans, il n’avait pas une nation, ou un peuple, ou une organisation. Il avait des individus, comme Abraham, Isaac, Jacob, Noé, Énoch, et en remontant jusqu’à Abel. Mais il forma une organisation en 1513 avant notre ère, sous Moïse. Maintenant, je sais que certains diront “oh, attends, attends un peu. Le mot ‘organisation’ n’apparaît pas dans la Bible, et donc tu ne peux pas dire qu'il avait une organisation." Oui, c’est vrai, le mot n’apparaît pas et nous pouvons chicaner sur ce point, mais je ne veux pas me lancer dans une discussion sur des mots. Alors tenons pour acquis qu’organisation peut être synonyme de nation, ou synonyme de peuple. Jéhovah à un peuple, il a une nation, il a une organisation, il a une congrégation. Partons du principe que ce sont des synonymes, parce que ça ne change pas grand chose à la discussion.

Donc il a toujours eu une organisation, tout du moins depuis que Moïse a été celui qui a introduit la vieille alliance à la nation d’Israël – une alliance qu’ils n’ont pas respectée. En suivant ce raisonnement, que se passe-t’il quand l’organisation tourne mal? Et oui, parce qu’Israël a mal tourné de nombreuses fois. C’est parti assez joliment, ils occupèrent la terre promise et la Bible dit que pour une période de plusieurs siècles, chaque homme faisait ce qui était bon à ses propres yeux. Ça ne veut pas dire qu’ils faisaient ce qu’ils voulaient. Ils étaient sous la loi. Ils devaient obéir à la loi, et ils le firent – quand ils étaient fidèles. Mais ils faisaient ce qui était juste à leurs propres yeux. En d’autres mots, il n’y avait personne au-dessus d’eux pour leur dire, “non non, tu doit obéir à la loi de cette manière-ci, tu dois obéir à la loi de cette manière-là”. Par exemple, au temps de Jésus, les pharisiens disaient au peuple comment ils devaient exactement suivre la loi. Vous savez, durant le sabbat, quelle quantité de travail vous deviez faire, pouviez vous tuer une mouche, pendant le sabbat? Ils établirent toutes ces règles, mais aux premiers temps de la fondation d’Israël, pendant ces quelques premières centaines d’années, les patriarches étaient les chefs de famille et chaque famille était pratiquement autonome.

Que se passait-il quand il y avait des discussions entre familles? Et bien, ils avaient des juges, et un de ces juges était une femme, Déborah. Et donc, cela montre que le point de vue de Jéhovah sur les femmes n’est peut-être pas ce que nous pensons que les femmes doivent être. Il y avait effectivement une femme qui jugeait Israël. C’est une pensée intéressante. Mais, n’en disons pas plus pour le moment. Que se passa-t’il après cela? Ils se lassèrent de décider par eux-mêmes, d’appliquer la loi par eux-mêmes. Alors, que firent-ils? Ils voulurent un roi, ils voulurent un homme pour régner au-dessus d’eux, et Jéhovah dit ‘c’est une mauvaise idée’. Il utilisa Samuel pour le leur dire, et ils dirent, “non non, nous voulons toujours avoir un roi au-dessus de nous. Nous voulons un roi.” Alors ils eurent un roi, et les choses commencèrent réellement à aller mal après cela.

Alors, nous arrivons à l’un des rois, le roi des dix tribus, Achab, qui maria une étrangère, Jézabel, qui l’incita à adorer Baal. Et donc, le culte de Baal devint extrêmement répandue en Israël, et là, vous avez le pauvre Élie, il voulait être fidèle. Et alors, Jéhovah l’envoya prêcher au roi et lui dire que ce qu’il faisait était mauvais. Naturellement, les choses ne se passèrent pas bien. Qui sont au pouvoir n’aime pas qu’on leur dise qu’ils ont tort, spécialement quand la personne qui parlent dit la vérité. La meilleure manière de régler cela dans leur tête était de réduire au silence le prophète, et c’est ce qu’ils cherchèrent à faire avec Élie. Il dut fuir pour sauver sa vie. Donc il fuit vers le mont Horeb, selon les instructions de Dieu, et en 1 rois 19:14 nous lisons: "À quoi il dit: (c’est Élie qui parle) 'J’ai été vraiment jaloux pour Jéhovah le Dieu des armées; car les fils d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont démoli tes autels et ils ont tué tes prophètes par l’épée, si bien que je suis resté moi seul, et ils se mettent à chercher mon âme pour l’enlever.'"

Il a l'air un peu au fond du trou…😞 ce qui est compréhensible, après tout, ce n'était qu'un homme avec toutes les faiblesses des hommes. Nous pouvons comprendre ce que cela signifie que d'être seul. D'avoir notre vie en danger. De penser d'avoir perdu tout ce que nous avons. Pourtant, Jéhovah lui adresse des paroles d'encouragement. Il dit dans le dix-huitième verset: "Et j’ai laissé en Israël sept mille hommes, tous les genoux qui n’ont pas plié devant Baal, et toutes les bouches qui ne lui ont pas donné de baisers.”

Ça a dû être un sacré surprise pour Élie, et probablement un grand encouragement, aussi. Il n'était pas seul; il y en avait des milliers comme lui! Des milliers qui n'avaient pas plié genoux devant Baal, qui n'avaient pas adoré le faux dieu. Quel encouragement! Jéhovah lui donna la force et le courage de retourner, c'est ce qu'il fit, et il eut du succès. Toutefois, il y a un point intéressant.

Si Élie voulait adorer, et que ces sept mille hommes voulaient adorer, où devaient-ils aller? Pouvaient-ils aller en Égypte? Pouvaient-ils aller en Babylone? Pouvaient-ils aller en Édom? Non. Tous pratiquaient le faux culte. Ils devaient rester en Israël. C'était l'unique endroit où la loi existait, la loi de Moïse, les dispositions et la vraie adoration. Et pourtant, Israël ne pratiquait pas le vrai culte. Ils pratiquaient le culte de Baal. Et donc, ces hommes devaient trouver un moyen d'adorer Dieu de leur côté, de leur propre façon. Et souvent, en secret car ils feraient face à l'opposition et la persécution, voire la mort. Est-ce que Jéhovah a dit: "et bien, puisque vous êtes les seules fidèles, je vais faire une organisation de vous. Je vais rejeter cette organisation d'Israël et commencer avec vous une organisation"? Non, il ne fit pas cela. Pour 1500 ans, il maintint la nation d'Israël comme son organisation, indépendamment des bons et des mauvais moments. Et ce qui se passait, c'est que souvent c'était le mauvais, souvent ils apostasiaient. Mais il y avait toujours des justes, et ceux-ci étaient ceux que Jéhovah notait et soutenait, et il soutint Élie.

Maintenant, avançons de neuf siècles jusqu'à l'époque du Christ. Israël est toujours l'organisation de Jéhovah, il a envoyé son fils comme une opportunité, une dernière occasion pour eux de se repentir. Et c'est ce qu'il a toujours fait. Rappelez-vous, nous avons parlé de cette argumentation, "nous devrions attendre Jéhovah", et ce concept qu'il corrigera les choses, mais Jéhovah ne corrige jamais les choses car cela signifierait interférer avec le libre arbitre. Il ne va pas pénétrer l'esprit des dirigeants et faire en sorte qu'ils fassent les choses justes. Ce qu'il fait, il envoie des personnes, des prophètes, et il a fait cela à travers ces centaines d'années, essayer de faire en sorte qu'ils se repentent. Parfois ils le firent, d'autres fois non.

Finalement, il envoya son fils et au lieu de se repentir, ils le tuèrent. Et alors, ce fut la goutte de trop et Jéhovah détruisit la nation. Et c'est ainsi qu'il agit avec une organisation qui ne suit pas sa voie, ses commandements. Tôt ou tard, après leur avoir donnée de nombreuses opportunités, il les détruit. Il anéantie l'organisation. Et c'est ce qu'il a fait. Il détruisit la nation d'Israël. Elle n'était plus son organisation. La vieille alliance n'était plus en vigueur, il mit en place une nouvelle alliance, et il le fit avec des individus qui étaient Israélites. Il continua à prendre des hommes fidèles de la postérité d'Abraham. Mais alors, il attira encore plus d'homme fidèles d'entre les nations, d'autres qui n'étaient pas Israélites et qui devinrent des Israélites spirituels.

Et donc, maintenant il a une nouvelle organisation. Et donc, que fit-il? Il continua à soutenir cette organisation, et dans la seconde moitié du premier siècle, Jésus inspira Jean pour qu'il écrive des lettres à diverses congrégations, à son organisation. Par exemple, il critiqua la congrégation d'Éphèse pour son manque d'amour; elle avait abandonné l'amour qu'elle avait auparavant. Ensuite, Pergame, ils acceptaient l'enseignement de Balaam. Souvenez-vous, Balaam incita les Israélites à l'idolâtrie et l'immoralité sexuelle. Ils acceptaient cet enseignement. Il y avait aussi la secte de Nicolaus qui était tolérée. Et ainsi le sectarisme était entré dans la congrégation, dans l'organisation. À Thyatire aussi, ils toléraient l'immoralité sexuelle aussi bien que l'idolâtrie et les enseignements d'une femme nommée Jézabel. Sardes était spirituellement morte. Laodicée et Philadelphie étaient apathiques. Tout ça étaient des péchés que Jésus ne pouvait pas tolérer, à moins qu'ils ne soient corrigés. Il leur donna un avertissement. C'est de nouveau le même processus. L'envoi d'un prophète, dans ce cas les écrits de Jean pour les avertir. S'ils en tiennent compte… bien. Et sinon, alors que fait-il? Dehors!

Cela étant, il y avait des individus dans l'organisation de l'époque qui étaient fidèles exactement comme il y avait des individus fidèles à Dieu au temps d'israël. Jésus a à dire à ces personnes: “Toutefois, tu as quelques noms à Sardes qui n’ont pas souillé leurs vêtements de dessus, et ils marcheront avec moi en vêtements de dessus blancs, parce qu’ils en sont dignes. Le vainqueur sera revêtu ainsi de vêtements de dessus blancs, et je n’effacerai en aucune façon son nom du livre de vie, mais je reconnaîtrai son nom devant mon Père et devant ses anges. Que celui qui a une oreille entende ce que l’esprit dit aux congrégations." – Révélation 3:4-6

Ces mots pourraient tout aussi bien s'appliquer aux autre fidèles des autre congrégations. Les personnes sont sauvées, pas les groupes. Il ne nous sauve pas parce que nous avons une carte de membre d'une organisation. Il nous sauve car nous avons foi en lui et en son père.

Bien, nous constatons que l'organisation était maintenant la congrégation chrétienne. C'était au premier siècle. Et nous reconnaissons que Jéhovah a toujours eu une organisation, d'accord? Ok, alors quelle était son organisation au quatrième siècle? Et au sixième? Et au dixième?

Il y avait une église catholique. Il y avait une église orthodoxe. Par la suite, d'autres églises se formèrent et la réforme protestante vit le jour. Mais durant ce temps, Jéhovah a toujours eu une organisation. Mais voilà, nous témoins, nous affirmons que c'était l'église apostate. La chrétienté apostate.

Oui, mais Israël, son organisation, fut apostate bien des fois. Il y avait toujours des individus fidèles en Israël. Et ils devaient rester en Israël, ils ne pouvaient pas aller dans une autre nation.

Qu'en est-il des chrétiens? Un chrétien dans l'église catholique qui n'aimait pas l'idée d'un feu de l'enfer et de tourments éternels, qui désapprouvait l'immortalité de l'âme comme une doctrine du paganisme qui disait que la trinité était une fausse doctrine; que pouvait faire cet individu? Abandonner la congrégation chrétienne? Quitter et devenir un musulman? Un hindou? Non, il devait rester chrétien. Il devait adorer Jéhovah Dieu. Il devait reconnaître son fils comme son seigneur et maître. Et donc, il devait rester dans l'organisation, qui était le christianisme. Tout comme Israël l'avait été, c'était maintenant L'organisation.

Maintenant, nous avançons rapidement au dix-neuvième siècle, et là nous avons un tas de personnes qui recommencent à défier l'église. Ils forment des groupes d'étude biblique. L'association des Étudiants de la Bible était l'un d'entre eux, un des nombreux groupes dans le monde qui s'associaient. Mais qui maintiennent tout de même leur individualité, car ils n'étaient aux ordres de personne, excepté de Jésus-Christ. Ils le reconnaissent comme leur seigneur. Russell était l'un d'entre eux – qui a commencé à publier des livres et des magazines. La Tour de Garde, par exemple, que les Étudiants de la Bible commencèrent à suivre.

À ce point, est-ce que Jéhovah regarde vers le bas et dis, “hum, okay les gars, vous faites les choses comme il se doit, alors je vais faire de vous mon organisation, tout comme j'ai fait des sept mille hommes en Israel qui n'ont pas plié les genoux devant Baal mon organisation’? Non, parce qu'il ne l'a pas fait à l'époque, il ne le fit pas alors. Pourquoi ferait-il cela? Il a une organisation, le christianisme. Dans cette organisation il y a de faux adorateurs et de vrais adorateurs, mais il y a toujours une organisation.

Quand nous pensons aux témoins de Jéhovah, nous aimons penser ‘nous sommes l'unique vraie organisation’. Et quelles seraient les bases pour une telle assertion? Que nous enseignons la vérité? D'accord, mais Élie et les sept mille étaient reconnus par Dieu comme étant de vrais adorateurs, et pourtant il ne fit pas d'eux sa propre organisation. Et donc, même si nous enseignons seulement la vérité, il ne semble pas y avoir de bases bibliques pour dire que nous sommes l'unique vraie organisation. Mais admettons qu'il y ait une base pour cela. Ok, très bien. Et il n'y a rien qui nous retienne d'examiner les écritures afin de s'assurer que nous sommes la vraie organisation, que nous enseignements sont vrais, parce que s'il n'y sont pas, alors quoi? Alors nous ne sommes pas la vraie organisation, d'après notre propre définition.

Cependant, qu'en est-il de l'autre objection, que nous devrions être loyaux?

On entend cela souvent ces temps-ci, loyauté. Une assemblée entière sur la loyauté. Vous pouvez changer l'expression de Michée 6:8, 'aimer la bonté', par 'aimer la loyauté'. Ce qui n'est pas la façon dont c'est formulé en Hébreux. Pourquoi? Parce que nous parlons de la loyauté envers le Collège Central, la loyauté envers l'organisation.

Dans le cas d'Élie, le collège central de son temps, c'était le roi, et le roi était nommé par Dieu, car il y avait une succession de rois, et le premier roi avait été nommé par Jéhovah, il désigna aussi le second roi. Et alors, par la lignée de David vinrent les autres rois. Et donc vous pourriez soutenir, sur une base biblique, qu'ils étaient nommés par Dieu. Qu'ils fissent le mal ou le bien, ils étaient nommés par Dieu.

Élie était-il loyal au roi? S'il avait été, il aurait dû alors adorer Baal. Il ne pouvait pas car sa loyauté aurait été partagée. Suis-je loyal au roi, ou suis-loyal à Dieu? Ainsi, nous ne pouvons être loyaux à une organisation que si cette organisation est complètement, à cent pour-cent en accord avec Jéhovah. Et s'il en est ainsi, et bien nous ne pouvons pas simplement dire que nous sommes loyaux à Jéhovah et en rester là.

Et alors, nous commençons à nous laisser un peu emballer si nous commençons à penser ‘oh, non, je dois être loyal aux hommes’. Mais qui nous a enseigné la vérité?’ C'est l'argument que vous connaissez. "Je n'ai pas appris la vérité par moi-même, j'y ai appris de l'organisation." Donc, si nous y avons appris de l'organisation, alors nous devons être loyaux à l'organisation. C'est en gros le raisonnement que nous tenons.

Mais un catholique pourrait user le même argument; ou un méthodiste ou un baptiste ou un mormon. ‘J'ai appris la vérité de mon église, je dois lui être loyal.’ Mais nous répondrions: "non, c'est différent”. Et bien, en quoi est-ce différent? "C'est différent, car ils enseignent des erreurs". Et donc, nous retournons directement à la case départ. C'est tout l'objet de cette série de vidéos, de nous assurer que nous enseignions la vérité. Et si oui, très bien. L'argument pourrait tenir la route. Mais dans le cas contraire, alors l'argument se retourne contre nous.

"Pour ce qui est de la bonne nouvelle"? C'est un autre argument qui est soulevé à chaque fois. C'est la même histoire. "Oui, nous sommes les seuls qui prêchent la bonne nouvelle à travers le monde." C'est ignorer le fait qu'un tiers du monde prétend être chrétien. Comment sont-ils devenus chrétien? Qui leur a prêché la bonne nouvelle pendant des siècles, ainsi qu'un tiers du monde, environ deux milliards de personnes, est chrétien? "Oui, mais ce sont de faux chrétiens, Vous direz, on leur a enseigné une fausse bonne nouvelle." Ok, pourquoi? "Parce qu'on leur a enseigné la bonne nouvelle sur la base de faux enseignements." Et donc, une fois de plus, nous retournons directement à la case départ. Si notre bonne nouvelle est basée sur de vrais enseignements, alors nous pouvons prétendre que nous sommes les seuls à enseigne la bonne nouvelle, mais si nous enseignons des choses inexactes, alors en quoi sommes-nous différents? Et c'est une question très sérieuse, les conséquences d'enseigner la bonne nouvelle sur des inexactitudes sont très, très importantes. Examinons Galates 1:6-9.

Dans sa lettre aux Galates, Paul aborde un problème qui existait à ce moment-là, et qui a perduré jusqu'à nos jours. Au chapitre 1 il dit: "Je m’étonne que vous vous laissiez éloigner si vite de Celui qui vous a appelés avec la faveur imméritée de Christ pour passer à une autre sorte de bonne nouvelle. Mais ce n’en est pas une autre; seulement il y en a certains qui vous troublent et veulent dénaturer la bonne nouvelle concernant le Christ. Cependant, même si nous ou un ange du ciel, nous venions à vous annoncer comme une bonne nouvelle quelque chose qui va au-delà de ce que nous vous avons annoncé comme une bonne nouvelle, qu’il soit maudit. Ainsi que nous l’avons dit ci-dessus, je le redis aussi maintenant: Quiconque vous annonce comme une bonne nouvelle quelque chose qui va au-delà de ce que vous avez accepté, qu’il soit maudit." Donc, nous revenons à "attendre Jéhovah".

Maintenant, arrêtons-nous un instant et faisons une petite recherche sur le fait d'avoir à attendre Jéhovah. Et en passant, je me dois de mentionner que c'est toujours lié avec mon application erronée favorite, "nous ne devrions pas aller de l'avant". Aller de l'avant signifie que nous arrivons avec nos doctrines mais si nous essayons de trouver les vrais enseignements de Christ, alors au contraire nous revenons en arrière. Nous retournons au Christ, retournons à la vérité originelle, nous n'allons pas de l'avant avec nos propres idées.

Et attendre Jéhovah, et bien, dans la Bible … ma foi, ouvrons Watchtower library et voyons son utilisation dans la Bible.

Alors, ce que j'ai fait là, c'est entrer les mots attendre et attendons, séparés par une barre verticale, ce qui nous donne chaque occurence ou un de ces mots apparaît dans une phrase avec le nom Jéhovah.

Il y a quarante sept occurrences, mais pour gagner du temps, nous n'allons pas toutes les examiner car certaines sont pertinentes, d'autres non Par exemple, la première occurence est en Genèse, et elle est pertinente. Il est dit: "j’attendrai ton salut, ô Jéhovah!". Et donc, quand nous disons d'attendre Jéhovah, nous pouvons y utiliser dans le contexte d'attendre qu'il nous sauve.

Donc, j'ai collé les passages qui sont pertinents avec notre discussion. Et nous avons déjà lu Genèse, ‘j’attendrai ton salut, ô Jéhovah’, Le prochain est Psaumes. C'est en grande partie dans le même ordre d'idée, attendre son salut, comme en Psaume 33:18, attendre sa bonté de cœur, quand sa bonté de cœur se réfère à 'tenir sa promesse', vu qu'il nous aime, il respecte sa promesse envers nous. Le suivant aussi emporte la même idée, sa bonté de cœur, Psaume 33:22. De nouveau, nous parlons du salut dans le même sens. "Garde le silence devant Jéhovah", dit le Psaume 37:7, "et attends-​le avec un ardent désir. Ne t’échauffe pas contre qui fait réussir sa voie, contre l’homme qui réalise ses idées." Donc dans ce cas, si quelqu'un nous trompe, ou abuse de nous, ou profite de nous d'une manière ou d'une autre, nous attendons que Jéhovah fixe le problème.

Le prochain dit: "Qu’Israël continue d’attendre Jéhovah. Car il y a bonté de cœur auprès de Jéhovah, et il y a rédemption en abondance auprès de lui." Et donc, la rédemption, c'est la salut. Et le prochain est en rapport avec la bonté de cœur, le suivant à propos du salut. Et donc, vraiment tout, quand nous parlons d'attendre Jéhovah, tout est lié au fait de l'attendre pour le salut.

Et donc, si nous devions être dans une religion qui enseigne des erreurs, l'idée n'est pas d'essayer de corriger cette religion, ce n'est pas le but. Le but est de rester fidèle à Jéhovah, lui être loyal. Ce qui implique d'adhérer à la vérité, exactement comme Élie le fit. Et nous ne nous départons pas de la vérité même si autour de nous tout le monde le fait. Mais d'un autre côté, nous ne nous précipitons pas la tête en avant en essayant de fixer les choses par nous-mêmes, nous attendons que Jéhovah nous sauve.

Cela vous effraie-t'il?

Évidemment, nous émettons des idées, mais nous n'avons pas encore prouvé que nos enseignements sont faux. Maintenant si cela s'avérerait être le cas, nous retournerions à la question, où irions-nous? Et bien, nous avons déjà dit que nous n'irions nulle part, nous irions vers quelqu'un d'autre. Mais qu'est-ce que cela signifie?

Voyez-vous, en tant que témoins de Jéhovah, et je parle d'expérience, nous avons toujours pensé que nous sommes dans un bateau. L'organisation est comme un bateau qui navigue vers le paradis. Tous les autres navires, les autres religions – certaines sont de grands navires, d'autres de petits voiliers – toutes les autres religions vont dans la direction opposée. Ils vont vers les chutes d'eau. Ils ne s'en rendent pas compte, vrai? Et donc, si tout à coup je réalise que mon bateau est basé sur de fausses doctrines, alors je navigue avec le reste. Je vais vers les chutes. Où vais-je? La croyance est 'je dois 'être dans un navire, sinon comment vais-je vers le paradis? Je ne peux pas nager pendant tout le trajet!'. Et puis ça m'a brusquement frappé, nous devons avoir foi en Jésus-Christ. Et qu'est-ce que cette fois nous permet de faire? Elle nous permet, elle nous rend capables, elle nous donne le pouvoir de marcher sur les eaux. Nous pouvons marcher sur les eaux.

C'est ce que Jésus fit. Il marcha littéralement sur les eaux, grâce à la foi. Et il le fit, non pas dans une démonstration ostentatoire de puissance, mais il fit ressortir un point essentiel. Avec la foi, nous pouvons soulever les montagnes. Avec la foi, nous pouvons marcher sur les eaux. Nous n'avons besoin de personne d'autre ou rien d'autre parce que nous avons le Christ. Il peut nous emmener là. Et si nous retournons au récit d'Élie, nous pouvons voir combien cette pensée est merveilleuse et combien notre père est attentionné. Et combien il est concerné par nous individuellement.

En 1 Rois 19:4, nous lisons ceci:

Quant à lui, (c'est-à-dire Élie) il s’en alla dans le désert, à un jour de route, et vint finalement s’asseoir sous un certain genêt. Il demanda alors que son âme meure et dit: 'C’est assez! Maintenant, ô Jéhovah, enlève mon âme, car je ne vaux pas mieux que mes ancêtres.'

Maintenant, ce qui est surprenant dans ce récit, c'est que c'est en réaction à la menace de mort de Jézabel. Et pourtant, cet homme avait déjà accompli de nombreux miracles. Il arrêta la pluie, il défit les prêtres de Baal lors d'un affrontement entre Jéhovah et Baal, dans lequel le feu du ciel consuma l'autel de Jéhovah. Avec tous ses succès passés, nous pourrions penser, comment cet homme a-t'il pu devenir tout a coup si déprimé? Si inquiet? Cela montre que nous sommes tous des humains et peu importe le bien que nous avons fait un jour, le jour suivant nous pouvons être une personne totalement différente. Jéhovah est conscient de nos faiblesses et de nos points faibles. Il comprend que nous sommes simplement poussière, et pourtant il nous aime. Et c'est manifeste par ce qui se passa ensuite. Est-ce que Jéhovah a envoyé un ange pour fustiger Élie? L'a-t'il réprimandé? L'a-t'il traité de faible? Non, tout au contraire. Il dit au verset 5:

Finalement il se coucha et s’endormit sous le genêt. Mais voyez: à présent un ange le touchait. Puis il lui dit: 'Lève-​toi, mange.' Quand il regarda, eh bien, voici qu’il y avait près de sa tête un gâteau rond sur des pierres chauffées et une cruche d’eau. Alors il mangea et but, puis il se recoucha. Plus tard, l’ange de Jéhovah revint une deuxième fois, le toucha et dit: 'Lève-​toi, mange, car la route est trop longue pour toi.'

La Bible révèle que 'dans la force de cette nourriture', 'il alla pendant quarante jours et quarante nuits'. Donc, ce n'était pas une simple nourriture. Il y avait quelque chose de spécial, là. Mais ce qui est intéressant, c'est que l'ange le toucha deux fois. Si par cette action il a remplit Élie d'un pouvoir spécial, ou si ce n'était qu'un simple acte d'authentique compassion pour un homme affaibli, nous ne pouvons pas le savoir. Mais ce que nous apprenons par ce récit, c'est que Jéhovah prend soin de ses fidèles serviteurs individuellement. Il ne nous aime pas collectivement, il nous aime individuellement, comme un père aime chacun de ses enfants à sa manière.

Donc, Jéhovah nous aime et nous soutiendra même si nous sommes rendus au point de vouloir mourir.

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l'existence de Dieu

Si on demande à un chrétien, et spécialement à un Témoin de Jéhovah, de fournir une preuve de l’existence de Dieu, il y a de grande chance pour qu’il cite le verset quatre du troisième chapitre de la lettre aux Hébreux, "toute maison est construite par quelqu’un, et celui qui construit toute chose, c’est Dieu".

Si le raisonnement est juste, rien n’est venu de rien mais toute chose présente sur terre l’est suite à la volonté d’un concepteur, il faut néanmoins comprendre que Paul ne cherchait pas à argumenter sur l’existence d’un Créateur. Il s’adressait à ses compagnons chrétiens, hébreux de surcroît, qui ne remettaient certainement pas en doute le fait que l’univers fut régi par un être puissant à la base de tout. De plus, dans l’antiquité le problème n’était certainement pas la non-croyance en Dieu mais plutôt l’inverse: on avait tendance à croire en une multitude de dieux. D’ailleurs, Paul, en une occasion, remarqua que l’on avait fait un autel dédié à un dieu inconnu, certainement par peur d’oublier de révérer une divinité.

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Acalia & Marta
Paraboles pour notre temps (1ère partie)
Carl-Bloch-Sermon-on-the-Mount
Qu’est-ce que les paraboles de Jésus ont à nous dire? Sont-elles en relation avec notre temps? Tout d'abord, nous devons les identifier et comprendre lesquelles d’entre elle ont une application prophétique. Par exemple, la parabole du fils prodigue contient un excellent enseignement pour nous, mais n'est pas prophétique, elle n'annonce aucun événement! Comment alors distinguer les types de paraboles? Comme d'habitude, c'est très simple: nous nous en tiendrons à ce que Jésus Christ lui-même a dit, sans rien ajouter ou ôter. Nous limiterons les interprétations aux seuls éléments qui peuvent être dérivés directement des récits ou d'autres textes particuliers et pertinents. Pour le reste, nous nous contenterons volontiers de la réponse du Seigneur: “Il ne vous appartient pas de connaître les temps ou les époques que le Père a placés sous son propre pouvoir”. – Actes 1:7
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